Connaissez-vous Louis Bouilhet ? Oui, bien sûr, comme ami de Flaubert... mais savez-vous qu'il se passionnait pour la Chine, qu'il avait passé dix ans à apprendre la langue et qu'il avait écrit quelques jolis poèmes "chinois" imités de la poésie Tang ? Je vous propose de les découvrir et de mieux les comprendre :
Le Tung-whang-fung (sur les amours mystérieuses et éphémères d'une fleur et d'un oiseau)
La Chanson des rames, qui épouse la forme brève de la poésie Tang
La pluie du mont Ki-chan, qui repense la métrique de la forme brève
La Paix des neiges (très joli poème, de circonstance !)
Tou-Tsong (portrait pittoresque et exotique d'un mandarin)
Le Barbier de Pékin (autre portrait pittoresque et, malgré le décalage dans le temps, encore typique de la vie pékinoise).
Bonne découverte...